AGISSONS FRELONS 78
Désinsectisation & dératisation
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Dératisation : à propos des rongeurs
En France, si on recense une trentaine d’espèces de rongeurs, moins d’une dizaine est considérée comme nuisible, ou périodiquement nuisible.
On considère nuisible une espèce qui :
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peut causer des dégâts écologiques certains (dans les cultures et jardins ou près des berges…)
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être invasive en se multipliant de manière incontrôlée dans des zones non adaptées (votre logement, par exemple…)
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de provoquer un risque sanitaire inconsidéré (déplétion de ressources alimentaires, propagation de maladies…)
Avant d’agir, il est nécessaire d’identifier l’espèce cause de désagrément et les risques associés à sa prolifération. Un dératiseur professionnel vous proposera la manière de vous en débarrasser, durablement et sans risques collatéraux.
Quelles sont les espèces de rongeurs nuisibles ?
Impact sanitaire, écologique, économique… La présence de rongeurs peut rapidement tourner au fléau. Si tous les rongeurs ne sont pas nuisibles, ils partagent quelques caractéristiques communes :
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leurs incisives poussent de manière continue, d’où le besoin vital de ronger pour les user
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ils doivent manger quotidiennement 10% de leur poids total
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ils se reproduisent vite, très vite
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ils sont extrêmement adaptables
On comprend pourquoi, au mauvais endroit, leur présence peut tourner au cauchemar. Au rang des espèces invasives voici celles, et l’endroit, que vous risquez de croiser
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surmulot, rat noir et souris grise : dans les habitations (urbaines ou rurales)
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loir et lérot : jardin fruitier
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mulot et campagnol : champs et exploitation agricole
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ragondin et rat musqué : près d’un point d’eau
Un dératiseur, ou l'exterminateur de nuisible, cherchera toujours à comprendre la nature et l’étendue du problème afin d’y remédier avec justesse.
Reconnaître les traces du rat brun
Rattus Norvegicus de son nom scientifique, surmulot ou rat d’égout de ses noms communs. On le rencontre principalement dans les villes et lieux très peuplés.
Des rongeurs urbains, s’il ne se reproduit pas le plus vite, son régime alimentaire omnivore le rend particulièrement dévastateur. Les surmulots vivent en groupe et sont connus pour les dégâts matériels qu’ils peuvent infliger à une habitation. S’ils apprécient les lieux sombres, humides et frais, leur quête de nourriture peut les emmener facilement à explorer lieu de vie et réserves de nourriture.
De 25 à 30 centimètres une fois adultes, ces rongeurs de plus de 300 grammes sont un problème individuellement comme en groupe. Outre les nuisances physiques (sonores et destructions), les surmulots représentent surtout un risque sanitaire majeur par les maladies qu’il tend à propager.
Signes d’infestation de surmulot :
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destruction, morsures et griffures sur tous types de surfaces ou matériels (ils sont friands de câbles électriques, entre autres choses)
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bruits nocturnes (cloison, cuisine, cave, grenier…)
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crottes en quantité
Rats noirs dans le grenier ?
Le rat noir, proverbial porteur de peste, n’est pourtant plus présent en ville. Le Rattus rattus selon son nom latin, a été chassé des villes par son cousin brun. Rat des champs et de la campagne, vous le trouverez en zone rurale dans les exploitations agricoles, réserves de grain, entrepôts alimentaires et, plus rarement, dans le grenier de votre maison.
Omnivore, avec une nette préférence pour les régimes frugivore et granivore, il fait dans les 20 cm à taille adulte pour un poids de 200g. Très bon grimpeur, vous le trouverez surtout dans les hauteurs. Comme son cousin brun, le rat noir génère une destruction assez incroyable compte tenu de sa taille et est un vecteur de nombreuses maladies.
Signes d’infestation de rat noir :
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destruction, morsures et griffures sur tous types de surfaces ou matériels
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bruits nocturnes (cloison, cuisine, cave, grenier…)
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crottes en hauteur
Souris grises dans les murs
On l’appelle Mus musculus de son nom savant, souris grise, souris domestique ou simplement « souris » plus communément. Des rongeurs nuisibles, elle a la palme question reproduction : 5 à 10 portées par an, 6 à 12 souriceaux par portée, 20 jours de gestation et une maturité sexuelle à partir de sa sixième semaine.
Moins de 10 cm pour 30 g, elle aime les lieux chauds et secs, une description qui correspond à la plupart des habitations humaines. Ses cachettes préférées : entre les cloisons, les planchers techniques, les recoins de placards peu usités.
Très sélective quant à son alimentation, elle dévorera ce qu’elle aime, mais n’hésitera pas à goûter, puis à abandonner ce qu’elle n’aime pas, le souillant tout de même au passage. La souris grise est nidicole, elle vole et dégrade quantité de matières pour créer son nid (tissus, papiers…).
Signes d’infestation de souris grises :
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destruction, morsures et griffures sur tous types de surfaces ou matériels
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bruits nocturnes (cloison, cuisine, cave, grenier…)
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crottes en hauteur et non cachées (table, plan de travail…)
Mulots sylvestres dans le jardin
Apodemus sylvaticus est son nom scientifique, mais on le connaît aussi en tant que mulot commun ou souris des bois. Il vit dans des terriers, est un peu plus grand que la souris grise (12 cm pour 35 g), mais tout aussi actif que cette dernière. Fruits à coque, grains et graines sont ses plats préférés. Il fait des provisions dans ses galeries, en plus de son impressionnante consommation quotidienne.
Le mulot sylvestre est plus un fléau extérieur que d’intérieur. Chez les particuliers, il s’attaque au jardin et au potager, non régulé (prédateur domestique ou non), il ne met pas longtemps à ruiner toute tentative d’entretenir un extérieur coquet. Pour les agriculteurs, les anciens disaient de lui qu’il est le « ravageur des champs », vous voilà prévenu.
Si le jardin ne lui offre pas assez à manger, il n’hésitera pas à s’aventurer dans les dépendances des maisons (garage, grange, entrepôt) pour chercher sa pitance et ira même dans les lieux de vie s’il fait vraiment famine.
Campagnol terrestre dans le potager
Arvicola Terrestris est le nom inscrit sur sa carte d’identité, mais on le connaît aussi sous le nom de grand campagnol ou de rat taupier. Vous ne le rencontrerez qu’en extérieur, le campagnol terrestre étant un animal fouisseur. Il vit sous le sol et se nourrit de bulbes et de racines.
Destructeur de jardin, de plantation, de verger, ou de potager, les campagnols terrestres sont redoutés pour les dégâts insidieux qu’ils causent : quand vous vous apercevez de leurs présences, il est déjà trop tard pour espérer sauver la parcelle infestée. Attaquées aux racines, leurs cibles dépérissent au-delà de toute rémission possible.
Brun roussâtre ou brun noirâtre, 15cm pour 100g, cette boule de poil laisse des tumulus à la manière des taupes (dont il emprunte les galeries), mais ne doit pas être confondue avec celle-ci.
Les risques en cas de morsures de rongeurs nuisibles
La plupart des rongeurs sont considérés "nuisibles" pour les risques sanitaires qu’ils font peser sur la société humaine (peste, leptospirose, salmonellose, rage…)
Se faire mordre par un rongeur, en plus d’être extrêmement douloureux, peut avoir de funestes conséquences.
À la moindre blessure causée par un rongeur sauvage, orientez-vous vers les urgences les plus proches de votre position.
Professionnels de la restauration et dératisation
Les caves et réserves des restaurants sont des lieux de choix pour la plupart des rongeurs urbains. Outre le risque économique lié à la destruction de ressource, le risque sanitaire que peut faire peser un garde-manger mal protégé est de l’ordre de la santé publique.
La dératisation est une obligation légale pour les gérants des restaurants, des bars, des hôtels et des brasseries. Les professionnels des métiers de la bouche doivent s’assurer de l’excellente hygiène et de la propreté irréprochable de leurs locaux.
Ne laissez rien au hasard, contactez-nous.
Comment se prémunir d’une invasion de rongeurs nuisibles ?
Les pièges occasionnels limiteront peut-être l’invasion, mais ne seront pas durables. La plupart des rongeurs étant plus opportunistes que conquérants, se doter d’un chat domestique est une solution « efficace à la marge » qui repoussera surtout les rongeurs un peu plus loin. Une hygiène irréprochable et un changement dans l’entreposage de vos denrées alimentaires peuvent limiter les risques d’invasion : il y a des rongeurs parce qu’il y a de la nourriture en quantité suffisante pour permettre la croissance du nid. S’ils ne parviennent pas à y accéder, ils chercheront un terrain plus propice à leur évolution. Mais ne vous leurrez pas, dans les zones à forte concentration humaine (urbaine ou rurale), la nourriture et les coins tranquilles ne sont pas ce qui manque.
S’il faut limiter les populations pour mettre fin aux dégâts immédiats, étudier et condamner leurs chemins d’accès est une étape primordiale de la dératisation. Les rongeurs sont malins, résistants et adaptables, pour les chasser il faut tout à la fois jouer sur la prévention, réagir d’une action fulgurante suivie d’une surveillance accrue pour couper court à toute éventuelle résurgence. De par leur rythme de reproduction très élevé, en tuer ou en piéger quelques-uns ne suffit jamais à stopper l’invasion.
Faire appel à un professionnel de la dératisation est le seul moyen de vous prémunir durablement d’une invasion de rongeurs nuisibles. Il vous permettra d’entreprendre des travaux d’étanchéité des cloisons et accès aux zones riches en nourriture fournissant de meilleurs résultats que le piégeage épisodique. Pour que les actions soient pérennes, il pourra de plus assurer la surveillance des dispositifs.
Les risques sanitaires provoqués par les rongeurs nuisibles
Les rongeurs ont de tout temps — et à raison — été accusés de favoriser la propagation de maladie et d’épidémie. Leur besoin incessant de se nourrir (ils doivent manger environ 10 % de leur poids quotidiennement) les pousse à ne pas faire dans le détail quand ils s’attaquent aux mânes alimentaires qu’est l’environnement humain. Le problème est que les rats, les mulots ou les souris contaminent souvent leur source d’approvisionnement. On a coutume de dire que pour 1 grain mangé par une souris, 10 ont été souillés. L’urine des rats, qu’ils laissent abondamment, est vectrice de maladies. Les rats ayant tendance à marcher dedans puis à se balader partout et surtout dans sa zone d’alimentation… pas besoin de vous faire un dessin.
Peste, leptospirose, salmonellose, tuberculose, toxoplasmose, fièvre, typhus, gastro-entérite, rage ou maladie de Weil... autant de maladies qu’une invasion de rongeurs peut favoriser.
Les animaux de compagnie, les enfants en bas âge sont les plus susceptibles d’entrer en contact direct avec les contaminants. Mais toute population adulte peut se retrouver exposée si des réserves de restaurant ou entrepôts alimentaires sont l’objet de visites importantes de rongeurs nuisibles.
Voilà pourquoi « quelques souris à la cave » ne sont pas à prendre à la légère et qu’il est nécessaire de faire appel à un dératiseur exterminateur professionnel.
Vous suspectez la présence de rongeurs dans votre habitation ?
Vous entendez des bruits, souvent la nuit, dans les cloisons ou dans les placards. Vous n’avez pas (encore) trouvé de crottes, mais plus de miettes ou de restes alimentaires que de raison ? Des fils électriques, du placo et des cartons ont été grignotés à la cave ?
N’attendez pas de les voir pour y remédier.
En ville, même s’il est fondamentalement impossible d'assainir les caves, il faut éviter que les rongeurs s’installent durablement dans les habitations.
À la campagne, faites en sorte qu’ils n’entrent pas dans les lieux de vie. Au moindre doute, évitez de manger ce qui vous semble avoir été « visité ».
Et pour en avoir le cœur net, contactez un dératiseur professionnel qui saura vous recommander le meilleur plan d’action possible avant qu’un petit désagrément ne se transforme en cauchemar.